samedi 17 juin 2017

Wet Sand

Un jour j’irai m’allonger sur du sable mouillé
Et tu ne seras pas là et tu ne me parleras pas de tes ex
Et de tout ce que tu n’as jamais trouvé, tu ne me parleras
Pas des mois de prison avec sursis qu’a pris le père de ton enfant
Suite à ta plainte et de ton ennui au lit avec les hommes
auxquels tu t’es donnée, et tu ne me raconteras pas celui
Avec son micro pénis non plus, le sable mouillé
Sera mon royaume de solitude, comme d’habitude
Et je me gaverais de soleil et je ferais tout pour ne pas
Penser à tes seins qui ne tombent pas autant que tu le dis
Et je n’emporterai nul miroir afin d’oublier
que tu n’aimes ni les vieux ni les chauves
bien que sur photo, la taille de ma bite, ça va dis-tu, et je laisserai
Toutes nos cuites et nos rires derrière et mon besoin d’amour
Me dévorera comme le tien te dévore, et je ne marmonnerais pas
que le destin est cruel, il n’y avait pas de femmes
Comme toi sur ma route, juste des masques et des déguisements
à moins bien sur que le problème soit moi, que je sois la raison
Qui les a conduits à la folie, à tromper, à jalouser et à mentir
Et sans doute que dans la plupart des cas je dirais oui
je crois bien que je n’ai jamais fait d’effort à part une fois
il me semble, mais je n’en mettrais pas main au feu et
oublions, ce poème parle de toi, de tes cheveux faux-blonds
et de ta jolie bouche
Et de tout ce que je ne te dis pas,
des mots délicieux et sucrés, des trucs
Qui ressemblerait à une brioche aux pralines tout
En laissant courir des caresses et un océan
De douceur sur ta peau nue sans
Que tu ne craignes une griffure ou un coup de couteau
Et je voudrais t’avouer qu’il y tellement de beauté en toi
Quelque chose de naïf peut–être, cette innocence
Qui te pousse à espérer à croire que quelqu’un viendra
mais tu ne me croirais pas car les femmes ne me croient jamais
Lorsque je leur dis la vérité
Et si j’avais encore des cheveux et un ventre plat
Je voudrais être celui qui t’apprend le gout sauvage
De la passion, coller ton corps contre un mur
Embrasser ton cou, mordre sans blesser,
Faire ce que font deux amants liés par un pacte secret
Qui les pousse hors du monde jusque dans leur propre
Univers et il faudra bien que je m’allonge sur du sable
Mouillé et que je laisse la lumière me noyer
Pour me sauver de tout ça
oublier que j’ai rêvé de tes bras
et du reste aussi, laisser ta beauté s’estomper

            et tout ça
            le gout amer d’un rendez vous manqué
           

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