lundi 16 janvier 2017

Poème sur une fille de 28 ans avec trop de fois le verbe dire dans le texte

La brune magnifique qui est blonde parce qu’elle a des cheveux blancs dit :
-       ça n’a jamais marché avec les mecs
Je dis
-       Normal, tes meilleurs moments tu les a passés avec moi, or nous n’avons
-       jamais couché ensemble, tu ne sais donc pas choisir à qui tu te donnes !!!
Elle dit :
-       Je veux un mec de moins de 35 ans.
J’écris des poèmes à la con et je ne sais pas ce que je veux faire quand je serai
       Grand
            mais elle me trouve déjà trop vieux
Je ne lui en veux pas, moi j’aime les femmes de vingt cinq ans depuis toujours et
Ses 28 feraient l’affaire, on sait ce qu’on veut ou on ne le sait pas, le trouver est un
autre conte de faits et je dis :
-       Les gonzesses comme toi qui me parlent de la différence d’âge alors
-       qu’elles ont déjà tout foiré avec les types de leur âge me font doucement marrer
Je sais, je parle comme un sale enfoiré, mais as tu lu quelque part quelque chose
écrit de ma main
qui prétendrait sans mentir que je ne suis pas un sale enfoiré pétrit de multiples
déviations sexuelles ?

Elle finit par dire un truc qui dit que je n’ai pas vraiment tord

Mais elle ne dira jamais :
« baise-moi et fais le fort avant que je meure, je n’ai qu’une vie et tu n’auras qu’une nuit »
parce qu’elle ne parle pas comme ça et qu’une nuit serait déjà trop pour elle

et moi je ne lui dit pas :
Je sombre et j’aurai besoin que tes ongles déchirent ma peau dans la pénombre où
Je m’abime pris au pièges d’obscurs désirs, je voudrais avaler ton regard et
me repaitre de ta lumière, laisse moi lécher tes lèvres et te supplier de me
mordre, vivre, il faut que cela nous perfore !

Nos folies s’enlacent déjà et il suffirait peut-être que nos mains
se touchent car chaque flamme nait d’une étincelle mais l’âge te rend impuissant face
aux désirs de la jeunesse

Un jour une femme m’a donné plus d’amour que Dieu n’en a eu pour sa création
            Et maintenant tout est mort, parce que les femmes et le temps ont en commun
De passer, on dit que l’un répare ce que les autres ont cassé, mais la vérité
c’est que l’un finit par éloigner les autres, l’existence est une défaite en pente
douce
et il me faut apprendre à accepter
                                                ces idées là

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