jeudi 11 août 2016

K .O. pour le conte

De  là où je m’tiens pas debout j’ai toujours eu les maux durs
je connais de vue tous les barreaux de l’échelle des valeurs,
j’ai glissé quand j’ai posé mon pied beau sur le premier
fini l’espoir d’une réussite asociale pour tuer la frayeur
Réveil impurs
les rêves se sont débinés
à d’autres apôtres les voitures aux lignes parfaites
tout comme, accords perdus en guise de déni,
l’ennui des nuits défaites avec des femmes refaites
j’ai joué éperdu pour la peau de joueuses chiennes savantes
qui fougueuses, se riaient de mes dents mal alignées
de là et de l’âme, j’ai fini par manquer de virginal blancheur
sous mes sourires de circonstances aggravantes
Bukowliquement parlant j’ai souvent entendu conter
Qu’une bouteille dans la poche procure l’oubli
J’aurai préféré des atouts dans ma manche
Là où je planque une lame du lundi au dimanche
ça me rassure quand je tourne le dos aux requins
Dans la mare j’ai coulé avec les pavés que j’ai jeté
J’aurai mieux fait de vendre du hash
Quitte à corrompre mon âme pour trop peu de cash
j’ai fait le coquin
manqué de clairvoyance
cru saisir les dérègle/ment du système, depuis méfiance
mon cœur balance entre amoralité et immoralité (x2)

boom boom boom
La gloire et l’argent sont (des blessures) superficielles
l’échec et la misère des balles logées en profondeur
la défaite colle à ma peau comme une mauvaise odeur
Mon flingue relance ta pression artérielle
Arrête de faire ta belle
Pour comprendre, pas besoin d’un cœur
Boom boom boom boom
J’ai jamais eu l’âme d’un groom
Boom boom boom boom
            Jamais eu l’âme d’un groom

Oh Oh Oh
Étrange déchu
Quand viendra la sainte Pute
Je serai le divin maquereau
Si la brise vire en tempête
L’argent faut le voler
Le pouvoir, le prendre
Le respect, l’imposer
Quand j’échoue je m’entête
Ça m’évite de finir au 36eme dessous déçu
Ça me détend de rouler sans freins
Mets toi en tête de m’entendre
je subodore et suppute
À terme
Les puissants attendent la crise de pied ferme
ils ont voté la loi qui autorise les spéculatrices banques
à se servir impunément sur ton compte et personne
ne dit rien…
Tu comprends l’arnaque future ou
es-tu aveugle comme le grabataire
 riche et branque
amoureux de la call girl affamée ?
Quand viendra le moment de la ponction bancaire
souviens toi, tu a voté, jamais crié ta désapprobation
mets fin à ton désir de vida loca,  tu t’es noyé dans l’indécision
fermes les yeux voilà que sonne
l’heure d’un tir de précision
            esclave est le nom d’artiste tatoué
sur ton rhésus social, et ouais mec
t’es refait, défait, au fait de l’abime,
un pas de plus et tu sombres
tant pis si ça t’abime
Sans dec’, des types comme toi on en dénombre
tapi et rouge sang, le plan se déroule impec
En attendant, tant pis si tu me décries quand j’écris mes cris
ma poésie nécessite des chutes pour se nourrir
Si je reste au sol sans honte
c est que je suis K.O. pour le conte
en intraveineuse, j’verse à verse, déverse de la digitaline
sans jamais tuer mon palpitant amour de l’adrénaline
là ou se dévergondent mes déambulatoires ondes
je te laisse une empreinte digitale in
le souvenir d’un refus de mourir
crois moi quand j’veux m’prendre pour un affranchi
crains moi quand j’rame pour ma part de soleil
je manque cruellement d’oseille
et d’or en barres
j’vois ça comme un passeport vers un monde
où le jour se lève tard
faudrait que j’me barre avant que tout décline
on n’arrête pas ce qui s’est déjà enfui (x2)

boom boom boom
La gloire et l’argent sont (des blessures) superficielles
l’échec et la misère des balles logées en profondeur
la défaite colle à ma peau comme une mauvaise odeur
Mon flingue relance ta pression artérielle
Arrête de faire ta belle
Pour comprendre, pas besoin d’un cœur
Boom boom boom boom
J’ai jamais eu l’âme d’un groom
Boom boom boom boom
            Jamais eu l’âme d’un groom

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