jeudi 23 juillet 2015

quelque part dans ma nuit

Je me souviens de sa peau, de m’être noyé là en souriant
             elle m’envoie un message
qui dit « écris encore »
            Mais je suis fou et épuisé       
J’en oublie jusqu’à ma colère et
je pense à tout ce qui aurait pu arriver mais aussi
            à la chute des Dieux
            et aux cris des innocents
tandis qu’elle déteste cette alcool qui me brise                                   

je voudrais lui confier que j’ai besoin d’une petite putain
près de moi
            un corps libre et une âme folle
des yeux verts ou orange, quelque chose qui me tienne
loin de mes démons, me tienne éloigné de moi
La petite putain viendrait se coller à mon cœur, me parlerait de nos étreintes
            ou d’un poème oublié du monde mais pas d’elle …

elle
qui vivrait dans l’instant pour ne pas croire au futur
             et je la regarderais et je mordrais ses seins
                        et cela m’aiderait et
j’attacherais ses poignets
            une seconde avant l’amour
et lorsqu’elle dormirait
J’entrerais dans son cœur comme au Paradis
                                                                        par effraction
           
mais celle qui m’écrit,
sais bien que je suis perdu
            dans mon propre enfer
et c’est là que je crie à en perdre ma déraison
il faudrait qu’elle comprenne,
que
            les yeux verts ou oranges,
se donnent
ou
se vendent
            à d’autres que moi
                        la folie effraie
                        et ma nuit est si sombre

dimanche 5 juillet 2015

Dingue Dingue Dong

Chaleur moite, volets fermés, âme en morceaux
            Je transpire la vodka de la nuit, je respire la folie de mes jours
La bouche vissée au goulot d’une bouteille d’eau
            Assis nu sur une chaise inconfortable
Mes démons ont eu le dessus
                        Le corps est brisé,

rendu fou par l’alcool
Je suis rentré au petit matin, avec le gout de quatre filles
            Au bout de mes lèvres, mais celle qui m’a déposé là

                        Wooooooooooo

Celle qui m’a déposé là
                        Possède un vrai regard, quelque chose qui me retourne
                        Son putain de regard pourrait me tenir en laisse
                        Comme un clébard vaincu
Mais bien sur elle me recale
                        Me laisse sur la touche
                        Sa bouche est resté loin de la mienne
                        Et je suis affamé de son rouge
mais
            elle connaît mon jeu
            Et je ne connais rien du sien
Et je suis dingue
Dingue
Dingue
            Dong
            Et je chante son prénom alors même que je vomis mon âme
            par tous les pores de ma peau sale