vendredi 19 décembre 2014

Pour toi et ta petite culotte trempée

Je comprends que tu aies pu croire qu’il s’agisse d’une autre,
Mais sois rassurée, tu es bien la fille de ce poème
            celle qui m’envoie des photos de son corps serti de jolis sous-vêtements

j’ai apprécié que tu sois un peu jalouse (les hommes aussi sont joueurs)
            meme si j’ai préferé que juste avant, tu aies trempée ta petite culotte
            en pensant à tout ce qui aurait pu arriver si je m’étais trouvé
                        à portée de main et du reste

et je trouve étrange que tu ne m’envoie pas plus de photos,
bien sur
je comprends ton viscéral besoin d’exclusivité en totale contradiction
avec mon incorrigible
            nécessité d’embrasser toutes ces jolies bouches
            ivres
                        et
                                                chaudes

je pourrais te dire que je le fais pour la légende ou pour
                                                nourrir ce vil besoin, écrire
                                                sur des corps brûlants pour tuer
                                                le manque d’amour et l’envie de sexe
                                                chevillés aux tripes

mais en vérité, je le fais, parce que je peux
                        et
                        que les minutes d’éternité sont comptées
                        Dieu laissera au temps le soin de se nourrir
            de mes vieux os un de ces soirs
                        en attendant, je veux vivre à me perdre dans l’intensité

et je le fais aussi pour toutes ces fois où adolescent disgracieux
                        les filles riaient de mon visage et de ma folie
                        de mes fringues d’enfant pauvres, toutes celles là ont vieillit
mais je sais bien qu’elles ont gagné

                                    futile et matinée d’éphémère est ma revanche
                                                            la nuit, je dors seul et j’ai cessé de croire
                                                            à l’amour

toi, tu es si loin,
            tu appartiens à d’autres,
et je ne suis plus que l’ombre de l’amant que j’ai été,
                        rongé par la folie
            usé par la solitude
                                    détruit par l’alcool

                                    pourtant, il faudrait bien que je laisse
                        ma peau se coller à la tienne, te griffer
                                    et noyer ma démence dans tes yeux lubriques
                                                            de chienne folle de désir
             te baiser fort et dur en giflant tes jolies fesses jusqu’à ce que ta voix se casse
                                                            et que ton corps tremble
et lorsque le feu des caresses
retomberait
t’embrasser doucement dans le cou
                                    te dire que tu es belle et te serrer contre moi jusqu’à ce que
                                    nos coeurs se touchent

            oui, je sais que tu es magnifique et si fragile, fragile, fragile
            comme tu sais que je suis fou
            et que ce qui me déchire ne se soigne pas
            mais aussi dingue et perdu que je sois,
            cela ne signifiera jamais que je ne vois pas tout ce qui fait de toi
                                                une Femme

            dis moi que tu mouilles, demande moi d’écarter ton cul mords moi jusqu’au sang
la beauté de l’étreinte reside dans l’immoralité de la passion qui lie deux corps
                                    je voudrais te lécher pendant des heures

            

Je préferais me suicider dans un hôpital

La solitude finit toujours sur la première marche du podium
            et la cervelle dégouline le long d’un  mur blanc
À tout prendre, je préfèrerais me suicider dans un hôpital
                        C’est une opinion mais
                        Cela me parait plus indiqué que ma salle de bains
Bien sur, en finir n’est pas LA solution, mais malheureusement,
 ça reste UNE solution
            Voilà à quoi je pense quand je me dis qu’il

n’y aura pas d’autre amour, juste le vide
                        à serrer dans mes bras mous
et des jours interminables, je voudrais
            lacérer le Bonheur des autres mais il n’est
            que façade et mensonges, jusqu’au sourire de ton amour

Je n’arrive plus à retrouver la rage et il n’y a meme plus
            De jolies putains pour venir s’enrouler autour de ma queue
Je me souviens avec envie de ce soir ou il aurait été si simple
                        de poser le canon d’un flingue noir sur ma tempe
Et d’appuyer sur la détente, je me souviens qu’il y a un milliard de guerres
                        au nom d’un Dieu toujours silencieux
un dieu aimant laisserait-il couler tant de sang ???        (Dieu ne nous aime pas
                                                                                    Dieu aime le gout du sang)

crois moi, ici rien n’est bon, rien n’est vrai, on me parle de l’enfer
                                    le voilà, notre enfer, survivre jusqu’au soir
                                    et ne jamais rien oublier, des baisers chaud
                        jusqu’au sang sur ses mains et les guerres et les meurtres
            et la folie
 le mari qui eventre sa femme, le violeur au coin de la ruelle noire
                        l’assassin et le dealer sont armés et dangereux, nos chers politiciens
ont bien compris le refrain

vends ton cul, vends ton âme, vends tout ce qui est toi, mais je t’en supplie
                                    tires en un bon prix

je sais pourquoi certains se lèvent et partent braquer une banque
            le fric t’offre le bout du monde, les plages et l’alcool
                        les jolies putes aux culs bien rond,
un fois où je n’étais pas soul
                        une fille m’a dit, tu finiras seul tu en demandes trop
                        il y a eu un matin ou j’ai cru qu’elle s’était trompée
                        j’ai eu l’arrogance de croire en ma victoire, voilà
                        comment on chute

à cet instant, je voudrais éventrer un ange juste pour goûter ses larmes
                                    goûter ses larmes
                                    goûter ses larmes

De la brulante beauté versée dans des corps de déesses

Elles sont de la brulante beauté versée dans des corps de déesses

J’ai dit à la blonde magnifique que la brune toute aussi magnifique était pour moi la plus extraordinaire de toutes que même ma tueuse ne lui arrivait pas à la cheville et la blonde magnifique m’a demandé pourquoi je n’étais pas avec tout en la jaugeant du vert de son regard et j’ai répondu que je pourrais etre son père et elle a compris de quoi je parlais et j’ai rajouté qu’avec elle j’étais gentil, il fallait bien qu’il y en ait une et la colère a traversé le regard de la blonde magnifique car je suis méchant avec la blonde magnifique qui ne veut pas d’hommes car ils l’ont tous déçue comme je suis méchant avec toutes les filles et moi je voudrais la brune toute aussi magnifique mais la brune toute aussi magnifique ne saurait que faire d’un antique sac de vodka comme moi et je suis retourné vers elle et nous avons continuer à boire et nous avons dansé je sais que je finirais vieux et égaré si la vie me garde debout jusque là et ce soir j’écris un poème sur deux filles plus belles que nos rêves les plus dingues et j’en oublie de mourir


                        deux filles magnifiques mais seule la brune aux yeux de feux
                        a le courage de m’approcher si près qu’il lui suffit de tendre la main
                                                pour m’effleurer le Coeur