dimanche 23 novembre 2014

Nous avons passé la nuit à boire et danser et...

au réveil, allongée dans mon lit, son joli cul serti d’une rouge
culotte, ma préférée et sa quête de l’amour

-       je voudrais toi en plus jeune dit-elle
la vie est une chienne,
                        elle te met entre les mains
celle qui pourrait tout changer
            quand il est trop tard
quand tu es trop vieux pour la gloire
            et les jolies jeune filles
et je hais le destin
les dieux
les déesses
mon corps usé par l’alcool et la folie
mes nuits solitaires et mes larmes

            elle pourrait me briser
                        elle pourrait me sauver
mais je ne saurai jamais
            quel serait son choix

plus tard, je conduis jusqu’au restaurant
                       
-       j’ai envie de rouler, tracer la route sans savoir où je vais, j’ai de nouveau ça dans les tripes
-       pas aujourd’hui réponds ma préférée

docile,
      je n’enfonce pas l’accélérateur

dans d’autres conditions
            (une autre vie peut-être)
nous aurions osé

lundi 17 novembre 2014

Sa magie

6 ou 7 heures du matin, allongé dans le lit, tout
juste rentré, ivre et fou
                        de la nuit
je parle au telephone avec elle, elle sort du travail
retourne chez
elle
                        je lui dis qu’elle est ma préférée
la plus belle chose que j’ai tenu dans mes  bras
                        elle rit, aime mes mots, me parle de celui
                                    qu’elle va quitter,
            de cette ville où elle en a un autre
et moi je suis seul
            de l’alcool dans les veines
                        sac de vodka, sac de larmes, sacs de rires
j’aime le son de sa voix
            il est dur d’aimer quelque chose de si jeune quand le temps
                                    ne te laisse pas le temps
bientôt ce ne sera plus la colère qui fera trembler mes mains
                        et mes mots seront la nostalgie de la vieillesse
                        et je me détesterai d’être usé
j’ai encore faim
            faim de ses baisers, faim des voyages et la nuit je crie
                        j’ai l’âme distordue
                                    comme un faux accord sur un violoncelle abimé
nous sommes sommes seuls bébé, toujours seuls

            “je ne trouve pas d’homme qui me corresponde” dit-elle

je n’ai jamais pu avoir la vie des autres
                        je voulais le monde mais c’est le monde qui m’a eu
                                    bien profond
            et je desire leur vie
                        des maisons et des enfants, de la normalité
ne plus me noyer dans des lacs de sang
                        mais le feu me dévore les tripes et le coeur
et je ne suis pas comme eux
                        ils me l’ont toujours dit
et au matin, la voix de la plus belle,

            c’est de la magie bébé, de la magie
                        sa magie à elle
            et voilà pourquoi je cours au milieu des cris
                        pour la magie bébé
                        sa magie à elle

Mantra

Et de nous surgira quelque chose de beau
                        de l’amour comme s’il en pleuvait
et plus jamais
                        nous n’aurons froid

            

vendredi 14 novembre 2014

L’incomprehension du fou

02 A.M

Nous sommes au restaurant, je finis mon boulot,
                        redresser les tables, balayer le sol
            il y a quelques clients au comptoir et de l’alcool dans le rouge
de nos sangs
                       
                        je la prends par la taille, colle doucement
son bassin au mien
            nous tournons avec lenteur et je l’embrasse  dans le cou
                                    un seul baiser tendre et léger, de la pure douceur
                                                                        injectée dans ses veines

                        elle me regarde surprise par cet élan romantique
elle est triste pour un autre qui ne la rejoint pas mais son bas-ventre
                        a parlé, je connais son regard et ce qui nait là, une pique
                        de désir, un papillon qui s’envole

                                                Je lui dérobe
l’instant
mais elle garde précieuement sa nuit pour un autre qui ne viendra pas

et je ne comprendrais jamais pourquoi
elles pleurent
pour des hommes qui jamais ne les font danser dans la rue
                                                ou au milieu d’un restaurant

samedi 8 novembre 2014

La vérité est inutile

Les coupables le savent bien
            la vérité est inutile

            Dieu connait la vérité

                        (mais il ne dira rien à la police)

Libre (La théorie des flammes)



Il y a ce truc qui coule en moi, ce besoin sourd en un seul mot

liberté

règles et chaines doivent être brisées
mon âme est plus libre que vos morales

            prisonnier d’un ordinateur et des comptoirs
j’ai le gout de la fuite sur le bout de la langue
donne-moi d’autres soleils,
sinon je m’affole,
laisse moi aspirer le vent,
remplir mes poumons pour courir plus loin, hurler plus fort


tu sais bien que je me vends
                                    pour une aurore boréale
                                    ou la caresse d’une main sur mon visage

Voilà le matin et déjà ma peau desire se frotter à une nouvelle
                                    égérie, ne me pardonne pas mon amour
                        nos nuits donnent au jour sa lumière
            inconstant et instable,
            je tourne en rond dans la plupart des histoires
                                    aussi délicieux que soit l’appât
                                    je sais reconnaitre une cage
            les prisons m’effraient plus
                                                que la mort

loin des poudres éphèmères je me drogue aux secondes d’éternités
                        la poésie du bleu est l’héroine chaude qui coule le long
de mes veines fissurées
                        jusqu’à toucher un Coeur affamé de vie

L’oeil enfiévré, la solitude et la douleur vissées aux tripes
            je brûle debout
il faut être une flamme pour abattre l’obscurité