Il y a tout
ce qui m’arrache les tripes,
Tout ce qui
me tue
Tout ce qui
m’amène aux cieux
Il y a Dieu
et son silence
Qui me
laissent perplexe,
Maintenant
j’ai une pneumologue
Attitrée,
« Je ne peux pas vous rassurer,
On va faire des examens et
s’ils ne
sont
pas bons,
On fera directement une chirurgie »
Il y a la
rue et tout ce qui te prend au ventre
Les regards
verts et les jupes courtes
Les sourires et les rires,
Il y a la
caresse du vent, le vert des herbes et le parfum
Des fleurs
au printemps
Tu sais, on
vit on meurt, certains choisissent
Le moyen,
on ne devrait jamais oublier
Qu’un jour il faudra partir
Parfois dans la solitude,
Parfois dans un parterre de larmes
Si la vie est une loterie,
La mort reste le lot de
tout-un-chacun
J’ai encore
envie d’écrire, envie de vibrer
Apprendre à
m’endormir les yeux fermés sur
Un cœur serein,
La vie
court en moi et je ne le savais pas
Quelque soit le combat, il faut
Le mener
avec sa rage tout en gardant
Les idées
claires, j’ai connu un père
Qui disait,
va là ou tu veux aller, et
maintenant
Chaque
poème est une bataille
Car je sais
que
Chaque
seconde meurt avec moi,