mercredi 31 mars 2010

Elle aussi

Encore une qui voudra sucer mon âme de sa bouche sucrée
Une dévoreuse de cœur
Bouffeuse de sperme

Ses promesses seront des chaines
Ses lèvres des pièges
Le haut de ses cuisses une prison.

Elle finira par me mordre dans le creux de l’épaule
Pour étouffer ses cris de plaisir.

Bien sur qu’elle trouvera
Les mots et la manière.
C’est une femme.

Mais

j’ai survécu à l’amour fou
A la folie
A moi et mon envie de me tuer.

Ce ne sera pas si facile.

Les souvenirs de nous

Les souvenirs de nous
Sont des clous rouillés plantés dans ma mémoire

J’avance ainsi
Crucifié par mon passé

Sache que cela
Ne m’empêche plus de rire.

Les femmes sont étranges

Les femmes sont étranges me dis-je en buvant une tasse de thé.
Toutes celles que je croise, savent pertinemment,
Ce qu’elles veulent, ce qu’elles attendent, ce qu’on doit leur apporter
Mais toutes
Pleurent, ou ont pleuré
Pour un homme qu’elles conseilleraient à leur meilleure amie de quitter.

Les femmes sont étranges me dis-je en buvant une tasse de thé.
Elles parlent d’amour, de tendresse, de douceur,
Mais toutes aiment le sexe fort et fou
Ou finissent par l’aimer quand elles ne le connaissent pas.

Les femmes sont étranges me dis-je en buvant une tasse de thé.
Toutes me parlent de fidélité, d’amour éternel,
Mais toutes ont déjà trompé ou abandonné un amant
Souvent avec ou pour un homme qu’elles conseilleraient de quitter à leur meilleure amie.

Les femmes sont étranges me dis-je en buvant une tasse de thé.
Elles veulent toujours me changer,
Et quand elles y arrivent elles me quittent
Pour revenir en pleurant me supplier de les reprendre à l’instant même où je redeviens
celui qu’elles conseillent à leur meilleure amie de quitter

L’amour

L’amour c’est tenir la Vie et la Mort dans ses bras sans savoir laquelle
nous offrira le prochain baiser

lundi 29 mars 2010

Toutes ces nuits

Toutes ces nuits
A danser dans la main du diable
A jouer avec le feu de l’enfer
Trop de risques
Trop de folies
Aimer se détruire

Toutes ces nuits à pleurer
Verser toutes les larmes de son cœur
Saigner
parfois pour une pute
parfois pour une cinglée
Aimer se tuer

Toutes ces nuits
A noircir le papier
Abandonner sur la feuille blanche
Ses tripes
Sa raison
Son sang noir
Aimer crier de s’être trop brûlé

Toutes ces nuits
Loin des usines ou les âmes coulent
Des pores de sa peau
A chaque respiration
Aimer chercher, essayer, tenter,

Aimer
VIVRE

Les jolies putes et les requins stupides

Les jolies putes vont, viennent et dansent
Sous l’œil affamé des requins stupides.
Les jolies putes mènent le jeu
Et les requins stupides ne le savent pas

Les jolies putes remuent leur joli cul
Sous mon nez
Si prés de mes mains
De mes yeux
Que je pourrais presque les mordre
Les griffer
Les aimer
Mais elle ne me laisseraient pas faire
Les jolies putes décident et choisissent

Les jolies putes vont, viennent et dansent,
Trop prés de ma bouche de requin,
Trop loin de mon cœur de velours rouge

Les reins cambrés,
Le regard fier,
Les yeux brillants,
Les jolies putes se rient des requins stupides
Qui se disputent leurs sourires.
Les jolies putes vont, viennent et dansent.

Dix jours que je n’ai pas écrit un poème, ça fait long !

Dix jours que je n’ai pas écrit un poème, ça fait long !

Mais il y avait
des anniversaires
De la vodka
De la folie

Mais il y avait
Cette jolie fille
Complètement allumée
Qui aime les coups de bites
Les rires
Se moquer de moi quand j’ai mal au crane

Mais il y avait
Les lèvres chaudes de celle la
Celle la
Celle la
CELLES LA

Dix jours sans écrire

Mais il y avait
de l’aventure
De la folie
Des instants plus précieux que le diamant de Mes Larmes
La poésie de ma Vie.

Un manteau d’étoile

Décrocher les étoiles
Et
M'en coudre un manteau de lumière

Dans tes yeux
Briller
jusqu’au petit matin

mercredi 17 mars 2010

Ma tueuse

Tu venais avec tes longs cheveux
Ton corps et ton visage parfaits
Affamée d’étreintes et d’Amour
Une tueuse au regard sombre

J’aimais bien ça
Quand tu m’appartenais
Tout en sachant que c’était tout ou rien

J’adorais ce risque
Ce pari,
Savoir que je pouvais finir heureux

Questions

J'ai cessé de me poser des questions.

Les réponses m'effrayaient.

jeudi 11 mars 2010

Comme une caresse dans mon sommeil

D’un regard j’ai effleuré ton visage,
Volé ton sourire
L’étincelle de tes yeux

Mon cœur pour celle qui sait regarder à l’intérieur
Ma vie pour celle qui sait le garder

lundi 8 mars 2010

tous les boxeurs

Une autre finira bien par venir un de ces soirs

Elle aussi
dansera sur mes couilles
avec ses talons hauts de chez Jimmy Choo
bouffera mon cœur
avec ses dents aiguisées
Jouera avec mes nerfs ou du piano suivant son humeur
Sentira la vanille et la fraise

Elle aussi
Dira des Mots d’Amour Sucrés
M’offrira ses lèvres, son cœur et son cul
Avant de reprendre tout ça
Sans explication
Pour rien
Du soir au lendemain
Comme d’autres avant elle
Avec plus ou moins de violence

Elle aussi
Mettra le feu à mon pantalon, mon âme et mes rideaux
Avec sa folie, sa chatte, son irrépressible besoin d’être aimée plus que de raison
Ou son briquet rouge jetable

Une autre finira bien par venir un de ces soirs

Je la regarderai changer les meubles de place
Ranger mon armoire
Organiser ma vie
M’empêcher de boire
m’échanger des promesses
Tuer à petit feu ce qui est moi
Faire de moi sa chose
Me quitter quand elle aura obtenu tout ça

Et bien sur
Je serai incapable d’expliquer aux autres comme à moi même
Pourquoi
Je l’ai laissé faire

Tout n’est pas perdu

Mon pote et moi, nous savons bien
Qu’on a tous failli laisser notre peau
Nos âmes
Nos couilles
Dans les bras d’une dévoreuse de cœur au parfum léger.
Une de celles qui aiment le faire
Dans les églises
Les cimetières
Une de celles qui rient, hurlent, pleurent, parfument le bain à la vanille.
Une de celles qui passent à autre chose en fumant une cigarette.

Mon pote et moi, nous savons bien que l’Amour ne dure pas
Suffisamment longtemps pour me garder en vie
que les putes ont encore de beaux jours devant elles
Que les princesses contractent des mariages de raisons
Que Dieu à la gueule de bois
Qu’écrire des poèmes vaut mieux que boire tous les soirs
Dans les bistrots au milieu des catins défraichies

Mon pote et moi, nous savons bien
Que les poètes sont morts
Que les marchands d’esclave ont raflé la mise
que sauver sa peau requiert trop souvent de vendre son âme
que les dévoreuses de cœur n’en ont pas fini avec nous
Nos âmes
Nos couilles

Du moins, sur ce dernier point
nous l’espérons

encore

vendredi 5 mars 2010

On l’a bien mérité

Dieu n’est pas mort !

Simplement
Un matin,
Après quelques millénaires passés à observer consciencieusement le monde des…

« humains ? »
(Nous)

IL
(ELLE ?)

a préféré
décrocher les clefs du paradis
mettre le contact
Et se casser vite fait loin d’ici
sous un autre soleil
Avec la vodka et les filles faciles

Pour oublier

La folie qui vit quelque part à l’abri de mon âme n’a pas dit son dernier mot

Ou est ma colère ?
Ou est ma rage de vivre
Ma folie
Et mes rires
Ou est ma force ?
Ai je donc trop laissé gagner
Mon besoin d’amour ?
Tout me semble trop vain
Brule toi me dis la folie
Fais toi crier
Hurler
Ne trouve pas l’amour
Gagne le
Vas décrocher le cœur de la plus belle étoile
porte le autour du cou
Comme un trophée
Et vante toi
Provoque tes ennemis
Ne les laisse pas te le voler
Tue pour ce qui t’appartient
Hurle
Crie
Sois de mauvaise foi
Souviens toi
Tu avais la colère du juste
Et le monde te craignait

PARDONNE MOI

Quel que soit TON nom
Quel que soit TON messager
Qu’importe le nom qu’ils donnent
A TES temples
Je ne crois pas que j’irai prier
Avec TES fidèles
Ou TES religieux
Car
Quelques soient TES religions
Il me semble bien
Que ceux qui agissent en TON nom
Aient sur les mains
Plus de sang
Que moi

La folie du monde ne m’autorise pas à gémir sur mes peines

Meurtre
Sang
Viols
Guerre
Avidité
Cupidité
Lorsque je lis les journaux
Je me sens
Tellement
Humain
Moi et tous mes défauts
Je me demande encore quel Dieu
A pu me créer à son image
Meurtres
Tortures
Femmes battues, vitriolées
Enfants vendus
Abusés
Lorsque je lis les journaux
Je me sens tellement humain
A quoi ressemble donc le paradis
D’un dieu
Qui m’aurait créé à son image ?

Un sourire métallique dans une nuit de feu

Est ce que tu me vois dans la folie de mes nuits ?
Quand mon cœur bat un peu plus vite que la moyenne
L’âme dévorée par l’alcool.

Ne cherche pas
Il n’y aucun romantisme dans ma manière de me tuer
Aucune fierté dans mes cicatrices
Aucune raison d’être ainsi

l’amour en moi
J’ai étranglé comme un chiot nouveau né

Le sang qui goutte au bout de mes doigts
N’est qu’un peu de moi en train de s’enfuir
horrifié

Je ne veux garder aucune pureté
Je ne suis pas meilleur que toi

Je laisse s’évaporer ma vie
Et cela ne me fait même plus rire

Ne me regarde pas

mercredi 3 mars 2010

J'aurais voulu t'aimer

la voiture roule
tu conduis
je t'embrasse
ton chien est à l'arrière
Je te laisse respirer
"- nous pourrions avoir un accident"
je sais
mais ne m'en préoccupe pas
c'est ainsi que je veux vivre.

Plus tard
je suis encore là
nous avons fait l'amour
"- reste dormir"
J’accepte

Au réveil
nous faisons l'amour
Une offrande aux Déesses
loin du sang
des fous
des gynécologues

Je fume une cigarette

"- Je ne comprend pas pourquoi tu ne m'aimes pas"
Moi non plus.
Chaque seconde passée près de toi
m'est
si
précieuse

"- un jour tu pleureras pour moi"
je te crois.
Je t’embrasse
Tu te laisses faire

Ne me pardonne pas d'être le diamant qui découpe le verre de ton cœur.

mardi 2 mars 2010

Solitude

Les putains m’ont percé le cœur
Les cinglées l’ont dévoré
Morceau par morceau
mon amour a brisé ce qu’il restait
Un vase de cristal ou j’avais rangé mes sourires
Ma douceur
Quelques grammes de sincérité

Les putains m’ont saigné à blanc
Les cinglées sont repus
Mon amour a jeté ce qu’il restait

La solitude me garde en vie

Garde moi un sourire

Garde moi un sourire
Pour je jour ou tu me trouveras à terre
Fatigué
Epuisé
Ma rage de vivre enfuie.

Un sourire pour le jour
Ou je finirais éventré,
Mes tripes répandues sur le carrelage blanc d’une salle de bains
Abandonné des putes

Un sourire pour oublier
Ma quête d’amour
La folie de la vie
Des guerres
Des hommes
Des gynécologues.

Un sourire pour toutes les fois où j’ai essayé
Un sourire pour toutes les fois où je n’ai pas renoncé

Un sourire pour remplacer le mien
raviver l’étincelle de mon regard fou
apaiser la douleur de la défaite


Ouais

Garde moi un sourire,
Je te l’échangerai contre une caresse,
Un pichet de sang
Ou un grain de folie pour tes vieux jours

Chute

Je ne désirais pas tomber mon amour,
Mais tu m’as si joliment
Poussé