samedi 27 février 2010

Objet perdu

J’aurai du vendre mon âme, avant de la perdre

Sex

Enfoncer dans ta chatte
Le canon bien huilé d’un colt chargé et armé

Te laisser t'ouvrir
t'abandonner.

Ton corps qui réchauffe le métal

tes gémissements

Dangereux va et vient

Moi,

l'oeil fou

qui sourit en te branlant
Le doigt sur la gâchette

Mon phantasme

Sa manière d’avancer

Elle est de celles qui marchent dans la vie
En tenant son cœur à bout de bras
Avec au fond de son être
Le secret espoir
Qu’un passant le lui vole

Combler la solitude

Plonger dans la foule
Jusqu’à croiser un regard
Satisfaire ce sourd besoin,
Vendre son âme au plus offrant

jeudi 25 février 2010

Tenir

Les cachets ne servaient à rien
L’alcool ne servait à rien
Les putes ne servaient à rien
les jolies fées ne me guérissaient pas
j'échouais régulièrement à me tuer
Et tu étais la seule drogue dont je voulais être l'esclave

Seule la voix d'une soeur m’aidait
Pour le reste
Il fallait tenir.

Je pouvais m’user dans les entrepôts
Courir jusqu’à tomber le soir,
Je ne dormais pas.

Je pouvais embrasser une fée russe
Je ne t’oubliais pas

Et la douleur ne cessait jamais

Ecorché vif,
Rongé de l’intérieur
Une loque
Un sac de larmes

Que t'arrive-t-il ? me disait une amie un peu triste pour moi.
tu étais le plus fort d’entre nous...

Pas cette fois.

Tu t’en sortiras disais cette sœur.
Elle était la seule à y croire.
J’avais baissé les bras
Trop de douleur.

Jour après jour il fallait tenir.
Face aux fantômes
Aux souvenirs
Aux espoirs
Au soleil qui ne brillait plus pour nous.

La douleur ne cessait jamais.
Il fallait tenir.
Je n’ai pas tenu.
Pas tout le temps.

Mais finalement j’y suis arrivé.
J’ai appris à rire dans d’autres bras.

Ton coeur

Dans mes mains tenir ton cœur
De mes caresses
endormir tes peurs.

mardi 23 février 2010

Ecrire

Ecrire toute la journée
Tous les jours
Toute la nuit
Toutes les nuits

Ecrire comme un fou
Jusqu’à en vomir
Laisser goutter son sang sur la feuille

Ecrire jusqu’à ce que ton regard se détourne de moi
Mais continuer

Ecrire avec la seule certitude
Qu’il faille écrire

Ecrire
Et défier les morales, les valeurs
Les règles
Les lois

Ecrire à changer le laid en beau

Laisser un peu de soi à chaque ligne
Se liquéfier dans les mots

Le sang, les tripes, la merde
Ecrire à se vider sur le papier

L’Amour
la rage
la vie
la mort
Les putains et les Anges
L’écrire

Comme respirer après avoir risqué la noyade,

Ecrire

Pour donner un sens à sa folie
Une beauté à ses larmes

lundi 22 février 2010

Dialogue



J’écris des poèmes.

Toi ? Avec ton phrasé vulgaire ?
Laisse moi rire

N’oublie pas ma folie furieuse.

Oui de la grande poésie ça aussi.

Au moins je sais que tu ne m’aimes pas pour ma grande sensibilité.

Leçons

De notre rencontre
J’ai appris que l’Amour existait
Qu’ELLE ne durait pas
Mais qu’ELLE existait

De te perdre
J’ai appris que la douleur
Pouvait vous conduire à la folie
A la mort

De pleurer pour toi
J’ai appris qu’on ne séduisait jamais personne
Avec des larmes

De m’être tué pour tes yeux noirs
J’ai appris que même détruit à en mourir
On ne désirait qu’une seule et unique chose
La source de toute chose

VIVRE

N’oublie jamais ça

Perdu dans de sombres pensées

Des visages et des corps
Sur la piste de danse
La musique à fond
Les déhanchés et les regards
Le jeu

Sirotant une vodka au comptoir
Je me dis
Que les jupes ne sont pas assez courtes
Et moi trop vieux.

Si le coeur vous en dit

Vous voudriez tant me haïr
Pour ce que je suis
N’en oubliez pas pour autant
De m’aimer
Pour qui
Je suis

dimanche 21 février 2010

Dommage

Nous étions fait pour voler le feu et tous les laisser mourir de froid

Mon talent, ma malédiction

Plonger mon regard dans le tien
lire tout ton être
chaque recoin de ton âme, de ton cœur
Regarder là ou personne n'a jamais été
Mon talent

Attendre en vain
que tu vois
qui je suis
Ma malédiction,

Un sourire dur

A ton âge tu n’as aucun avenir
rien à m’apporter
et je ne coucherai pas avec toi

Ses mots sont durs
Son regard aussi

Quelques heures plus tard
Ma main caresse son entrejambe
Dans son lit

Tu es une bonne surprise dit elle en se serrant contre moi

Elle a jouit.

Je sais

Que tu tu préfères oublier
Laisser derrière ce qui fut nous
La folie
La liberté
Les rires
Et je ne peux t’en vouloir

Je sais

Que tu haïrais
De lire certains de mes poèmes
Textes
mots
Et je ne peux t’en vouloir

Je sais

Que tu préfèrerais
Que tout ça n’ait jamais existé
Et je ne peux t’en vouloir

Mais

Une partie de tout cela
M’appartient
Il s’agit de ma vie
Ce dont je parle

Paroles

Tu parlais de ma folie
Et je répondais
Que je voulais être ainsi...

De ceux qui brisent les règles
Avant que les règles ne les brisent

A en mourir

C’était bon
De m’enfoncer en toi
A chaque fois que je le désirais
comme
ce soir la
Sur mes genoux
En conduisant sur cette route noire
Ou dans ta bouche, en plein restaurant
C’était bon,
De m’endormir dans tes bras
De t’aimer à la folie
De te voir pleurer de bonheur
Dans mes bras
De courir plus vite que le vent
D’inspirer de l’amour brulant à chaque seconde prés de toi
De passer ma main à travers ton cœur
Pour voler sa lumière
Et savoir que je mourrai de te perdre
Ne changeait rien
Car de tout ce qui pouvait me tuer
J’ai toujours préféré
Que ce soit toi qui le fasse.

samedi 20 février 2010

vendredi 19 février 2010

Ecorché vif

J’ai jeté au loin cette peau que tu aimais tant
embrasser

Tuer la lumière.

Oter de ma chair sanguinolente chaque étincelle de lumière
Laisser l’ombre me dévorer
de mes propres mains
me tuer

Tel un loup affamé

Je pourrai arracher ce petit haut
Déchirer ta jupe,
tes sous vêtements
attraper tes cheveux blonds, te forcer à t’agenouiller
posséder ton corps
Transformer en cris ton plaisir
Te faire oublier,
Ton amour
Tes échecs
Lui
Tout ce qui est ta vie
Devenir ton maitre
Etre ta loi, le symbole de ta soumission
embrasser ton cou,
Caresser ta peau
Faire naitre le désir
Jusqu’à ce que tu me supplies de te prendre
Vite
Fort
attendre ce moment pendant des heures
Pour me repaitre de ta peau de jeune fille.
- On les coupe très courts ?
- Ca me va je réponds.
Elle me sourit dans la glace et se met au travail tandis que je ferme les yeux
Tant son corps parfait
Me distrait
M’affame

Reflexion

Tu n’as pas envie de trouver une nana normale
Me demande une amie qui connait trop bien ma vie.
Parfois je réponds
Pas tout le temps.
Les putes et les cinglées griffent plus fort.

Photographie d’un de nos instants

Je vais prendre ça dit elle en me montrant le menu
Ce que tu veux je réponds.
Poésie de ses regards
Poésie de ses sourires
Lumière lumières,
Etincelles et flammes
Dans son regard joueur.
Mon amie ma sœur,
La vie, je lui dois
Lumière et lumières
Combattent les ombres qui rongent mon cœur
Je la laisse me sauver
Envers et contre tous
Entre deux restaurant.
Assise en face de moi
Une lesbienne folle, belle et frustrée
De ne trouver un Amour à sa taille,
La sœur qui m’a choisit,
commande avec attention du riz en accompagnement
Avant de siroter, son verre d’apéritif
prête à écouter,
La folie de mes histoires.

Les putes et les cinglées griffent plus fort

Les putes et les cinglées
Sont toujours pour moi
Les putes et les cinglées
Ont le nez pour me trouver
Les putes et les cinglées
Ne font rien comme les autres.

Elles mentent plus
Crient plus
Aiment plus
Elle sont rusées
Voleuses,
Couchent avec ton meilleur ami
Et n'hésitent pas à te déchirer le cœur en morceaux
Avant de dévorer ton âme
Pour la recracher une fois qu’elles ont finit et
t’abandonner là, sans un seul regard
Pour tout ce sang qui s’échappe de toi en courant
Dans le sourire du caniveau

Les putes et les cinglées
Peuvent vous embrasser et vous tuer en même temps
Elles ont cette incroyable talent
De pouvoir vous demander de fermer vos yeux
D’une voix douce et caline
Pour mieux vous planter un stylet dans l’œil gauche
En vous traitant d’ordure.

Nymphomanes, dépressives, folles, allumées, menteuse, voleuse,
Chieuse, artistes, quelque soit leur talent
Pour la prostitution ou la folie
Elles débarquent toujours chez moi
Pour me parler de leur problèmes
De leurs désirs
Avant ET après le sexe
Ou me crier dessus
Me traiter d’enfoiré
De salopard,
de pourri...
Des dizaines de mots doux venant du fond de leur cœur
Puis, dans tous les cas, elle me demandent d’une voix douce et câline
De fermer mes yeux.

La peur

Il y a eu les immenses yeux verts
De mon premier amour
accompagnés par le chant
des déceptions et blessures
qui vous façonnent contre votre gré.
Lorsque je suis tombé fou amoureux
De cette russe aux émeraudes à la place des yeux
J’ai tué cet amour
Pour une seule et unique raison
La peur.
La peur
La peur
J’ai bien cru la vaincre une fois,
Mais elle me tient au ventre et au cœur
Depuis que je suis tombé
De n’avoir pas tremblé
Quand j’ai tenu dans mes bras
Ta longue chevelure noire
Et toutes les jolies choses qui allaient avec.

Les yeux verts de ma russe

Posés sur moi
Les yeux verts de ma russe
ornent son sourire
charment mon coeur

Si la police nous trouve
La prison nous attend
si nous lui échappons
dans deux jours
je serai de retour dans mon pays
dans les bras de celle qui partage ma vie

oublie tout ça me dis-je
Plonge dans ses yeux verts
c'est elle que tu aimes
c'est maintenant que tu vis.

Ma Russe ferme ses paupières
sur les flammes de ses yeux verts
lorsque je l'embrasse
Deux émeraudes pour parer
le rubis de mon coeur

Je t'aime dit elle
en laissant courir ses ongles sur la peau de mon dos
Elle est de celles qui griffent.

Le plus beau cul de la planète

Elle avait le plus beau cul de la planète
et des yeux verts aussi
Une hongroise au corps ferme et souple
qui riait tout le temps en me voyant
On va faire l'amour je disais
elle répondait toujours oui
et pleurait quand je l'appelais par le mauvais prénom
je suis un salopard je l'avoue
Elle avait le plus beau cul de la planète
et des yeux verts aussi
J'adorais m'enfonçais en elle
et l'entrendre crier mon nom.
Mais ne te méprend pas
elle vaut plus que le prix que j'ai l'air de lui donner

jeudi 18 février 2010

Mes entrailles

Mes entrailles sur la table
Ne suffiront pas à te prouver
Mon amour, ma sincérité, ta folie.
Alors plante ce couteau dans mon ventre mou
Tourne la lame
Fais moi hurler
Fais moi t’aimer
Coupe et déchire
Ote l’arrogance de mon regard
Sois mon amour
Tue moi.

L’ironie du gaucher fou

Mon Amour
Il semblerait bien que ce soir encore, je ne viendrais pas te voler à ton homme.
Continue donc à ne pas m’attendre.

Quand quelque chose me plait

Viens le moment ou je devrais raccrocher
cesser d’être dehors passée une certaine heure
Seulement
Il n’y rien qui me garde à l’intérieur
Et ici…
Je peux encore allumer l’étincelle
Dans les yeux des fées
Courir plus vite que la folie
Gagner quelques instants précieux sur le moment
Ou il faudra se retourner
Faire le bilan
Penser à toutes ces choses sérieuses
Qui les rend si vieux, aigris, bien pensants, fatiguant à écouter.
Au comptoir de ce bar
Une jolie fille
Une bouteille de vodka
Un défi
Que veux tu…
Quand quelque chose me plait, j’en use et j’en abuse

Des regrets ? Heu…

Trop de vodka,
Trop de jolies filles
Trop de cigarettes.
Des soirées, de la folie, encore et encore.
Je n’ai rien construit
Rien obtenu

Est ce que tout ça valait le coup ?
Tout ce chemin pour tout perdre
Pour ne rien avoir.
Ne devrais-je pas regretter ?
Qu’en sais je ?
Ca c’est passé comme ça et c‘est tout.
Des rires et des rires pour amuser les Déesses et les Fées.

mercredi 17 février 2010

Ma petite chérie toute douce

Il te faudra ouvrir quelques un des livres
De ceux et celles
Qui se sont découpés le ventre au scalpel rouillé
Pour en sortir leurs tripes pleine de merde
Les poser sur la table
Et les découper au hachoir en fins et menus morceaux
Avant de les jeter en vrac
Sur des feuillets blancs de mauvaise qualité
Sans en avoir rien à foutre
Des éditeurs
Du fric
De la gloire
Ni de toutes ces stars venues leur bouffer dans la main
Une fois que tout ça les eut rattrapé,
Tant seul comptait pour eux
Le nécessaire besoin de
Créer.
Tu comprendras alors
Pourquoi
Ma vision du monde
Des choses
De l’amour
De toi
Diffère quelque peu de tes rêves de jeune fille bien éduquée
Des attentes de ta famille
Du manuel de savoir vivre en société.
Bien sur, après ça,
Je ne saurais t’en vouloir si tu refuses
De me laisser approcher de trop près ta jolie chatte,
Bien qu’elle sorte tout juste d’une visite de courtoisie
Chez ton gynécologue non conventionné.

Cet amour là

la caresse d’un Dieu de miséricorde
Le baiser d’une Déesse Aimante
La seule et unique fois de ma vie
où je savais avec une absolue certitude, que je marchais sur le bon chemin,
complet enfin
La plus belle chose qui n’ai jamais vécu en moi
Cet amour là

Un soir

Un soir
Tu t’es jeté dans mes bras, en plein milieu du repas
Juste car
Personne ne t’avait jamais dit
Quelque chose d’aussi beau
Que les mots qui venaient de décrire mon amour
pour toi.
Puis, apres dix, vingt ou trente minute passées la à me serrer plus fort qu’aucune autre.
Tu m’a pris par la main pour me conduire jusqu’à notre chambre.
Nous avons fait l’amour,
Fumé des cigarettes,
Mangé un yaourt au lit,
fait l’amour
Fumé des cigarettes
Souri dans notre sommeil
Tout ça pendant que les mouches de printemps se régalaient des assiettes sales,
Mais on s’en foutait,
Car demain arrivait en dansant, une chanson gaie sur les lèvres.

That is the question

Je me demande
S’il ne serait pas plus facile
De prendre un flingue, le coller sur ma tempe puis appuyer sur la gâchette
De couper mes couilles au couteau suisse, avant des les placer dans ma bouche pour les mâcher avant d’avaler d’un coup
d’arrêter de boire le week end
De se faire arracher les dents de sagesse sans anesthésie par un dentiste sous cocoaïne
De jouer a je te tiens par la barbichette avec un grizzly blessé
De nager avec un banc de requin tigres tout en se scarifiant les avant bras au scalpel
Tant il me semble impossible de retomber amoureux.

Loto sportif

Il y a des jours
Ou je me dis vraiment
Qu’il suffirait
De mettre en ligne sur youtube
Une vidéo de moi plongeant mes deux mains dans mon trou du cul
Pour en sortir toute la merde qui s’y trouve avant de la jeter en hurlant
Sur une toile blanche immaculée
Et d’appeler cette peinture
«souillure de la mariée par le témoin du marié dans le dos de celui-ci le jour de la cérémonie »
Pour qu’un type finisse par déceler en moi
Un vrai artiste
Un visionnaire
Un génie.
Et je suis presque sur qu’il suffirait
De la vendre sur ebay
Pour qu’un américain
Ou un japonais
Voire un allemand
Décide de m’offrir un prix indécent que je m’empresserais d’accepter
pour cet œuvre
artistique
visionnaire
géniale
Livrée selon vos désirs par Chronopost ou Ups,
Le transport restant à votre charge.
Il y a certains jours où
je crois vraiment à cette folie
Parce que,
Parfois,
Aussi extravagante que soient les solutions,
Il me semble plus facile de s’en sortir
Dans la loterie de la vie
Que dans celle de l’amour.

De quoi choquer vos grand-mères et leurs mères

Répandu sur la chatte chaude
De ma brulante amante
Sèche mon sperme.

Je lorgne
Son cul parfait
Rougi par mes claques.

Baisée comme une pute
Epuisée de plaisir
Elle sourit
Les yeux fermés.

Je l’ai prise comme une chienne
En lui disant tous ces mots.
Salope, pute, suceuse de bites

« Défonce moi hurlait-elle,
Fais moi mal avec ta queue
Je la sens »

Le sexe violent et fou
Elle et moi
Nous adorons.

Tu vas chercher les cigarettes ? demande-t-elle sans lever les paupières.

Quelques secondes plus tard
Je lui en glisse une, allumée
entre les lèvres,

- Je t’aime me dit elle.
- Tu es mon amour je lui réponds.

A elle, j’appartiens.

Les étranges changements comportementaux dus à l’Amour.

Pendant si longtemps
Il me semblait inimaginable
De dormir avec la même fille trop longtemps
De me réveiller le nuit,
Pour changer les couches
D’un enfant, même le mien
Pour me lever quelques heures plus tard
Partir fournir mes huit heures de boulot
Sans parvenir à combler
Le déficit de la sécurité sociale
De la caisse de retraite
Du commerce extérieur.
Puis un jour,
Cette fille au corps de Flammes
Est venue
remuer son cul parfait sous mon nez de boxé
Accrocher mon cœur à son poignet
Comme ces putain de ballons rouges
Que vendent les clowns de fête foraine.
Merde.
Tout d’un coup,
Cela ne m’effrayait plus
La vie à deux
Le quotidien
Les fins de mois difficiles
La belle famille
La même chatte pendant des années.
Je croyais à tout ça et au reste
Prêt à enfanter
J’étais là
A remuer ma queue
En elle
A tirer la langue
Comme un chien qui courre avec son maitre.
Et c’était sacrement bon
Crois moi
Ce truc tout chaud
Ne plus avoir peur.

J’aime

J’aime
Ta main dans la mienne
La grâce naturelle de ton corps
La poésie de tes sourires
Cette façon vulgaire que tu as de fumer
La douceur de ta voix
Les paillettes d’étoiles
Qui tombent de tes cheveux
Chacun des instants passés près de toi
Ta tendre et délicate manière
De tenir entre tes mains
Mon cœur de pierre précieuse.

L’amour pour toi

De toute ma force
T’aimer
De toute ma faiblesse
T’appartenir.

Ce soir, seul

Je me demande bien pourquoi
J ‘ai construit une armure
Pour protéger un cœur
Qui refuse toujours
De se remettre à battre

Tout est dans les yeux

Je ne peux aimer ton regard
Puisque ton cœur
Se refuse à moi

Malchance

Il y a toujours une main pour
Appuyer sur le bouton de l’ascenseur
Alors même
Que quelques étages au dessus
Je viens juste
De m’enfoncer dans la chatte mouillée
De la jolie fille qui m’a suivi la
Pour une séance de Baise
Pure et Dure.

Toi

Reste près de moi,
Car pour rien au monde
Je ne désire oublier
Ton parfum
Ton visage
La perfection de tes lèvres
Quand elles aspirent
Un peu de mort chaude
Au bout de cette cigarette,
Un peu de vie brulante
A l’extrémité de moi

Un Eclat

Je suis
L’éclat de lumière planté dans ton regard
L’éclat de rire fiché dans ton cœur.

Bien longtemps après

Tu es là
Debout
Devant
Moi
Je t’ecoute
Me parler
De toi
De tes projets
Je vois encore
Chacune
De
Tes erreurs
Toutes
Ces fois
Ou
Tu te mens
Et je vois aussi
Ton jeu
Ta beauté
et bien sur

Tu gagneras
Rien ne se brise en moi
Alors que tu parles.
J’en profite pour sourire doucement
Heureux
De m’être relevé
D’avoir survécu
Aux temps
Ou je rampais en pleurant
A tes pieds
Juste pour quémander
un regard, un sourire, un mot
n’importe quoi
qui puisse me laisser croire
que tu n’étais pas entièrement
partie.

Questions

Il me reste pour me souvenir de toi
Quelques photos
Et une jolie cicatrice bien droite
Sur les morceaux de vie qui composent mon cœur.
De quoi passer quelques moments à me demander
De qui et quand
Viendra le prochain coup de couteau

Le cœur des fous.

Il ne faut jamais voler le cœur des fous
Car ils font de leur Amour des poèmes
Les miens hanteront tes nuits
Quand à ton tour,
tu contempleras en pleurant
ce qu’il restera de toi éparpillé sur le sol,
les mille morceaux de verre d’un cœur brisé

Notre amour est mort

Notre amour est mort mon amour
Enterré
Oublié
Il erre dans l’autre monde
Egaré
Comme mon âme
Déchiré
Comme mon cœur
Notre amour est mort mon amour
Moi aussi.

Vivant

La musique résonne dans la maison
Le chien dort sur le sol
Chaque instant est précieux
La douleur a fini par s’estomper, puis disparaître
Le bleu du ciel est plus bleu
Je réponds au téléphone en riant
Le soir je me couche
Et
Simplement
Je dors
Loin de toutes les fois
Ou je me suis tué pour toi
Je suis vivant
A nouveau, je respire.

C’est mieux maintenant

J’ai tenté
De mettre fin à mes jours
Dangereux pour moi même
Fou
Dépressif
Brisé
Rongé
Un sac de larmes
Envahi par le chagrin
Et je passe tant de temps
Depuis
A dévorer la lumière
A me repaitre
De la vie
Que j’arrive
A me trouver mieux
Maintenant
Que lorsque je t’aimais à en mourir
Et que tu n’étais pas encore partie
Car je sais ce que c’est
je peux le refaire
VIVRE, VIVRE, VIVRE

A méditer

Chacune de mes tentatives de suicide
N’étaient que l’expression de cette croyance
O combien stupide et FAUSSE
Qu’il me serait impossible
Sans toi
De
VIVRE.
Je me trompais

20 Cachets sur une table

20 cachets sur une table
c’est beaucoup
Mais pas assez.
J’en veux plus
Beaucoup plus
Boire et avaler
Jusqu’à ne plus pouvoir.
20 Cachets sur une table
c’est beaucoup mais pas assez
J’en avale
Déchiré
Encore
Et encore
Jusqu’à tituber
Puis sombrer
20 Cachets sur une table
un pour chaque mois passé à l’abri
dans le creux de ton cœur
20 Cachets sur une table
et plus encore, pour être sur
C’est la cinquième fois
Et pourtant
Ce soir aussi
20 cachets et beaucoup d’autres
ne réussiront pas
à mettre fin
à l’agonie de ton absence,
Me tuer.

Execution

Je suis mort de toi
Qui m’avait si souvent
Donné la vie

Te Perdre

J’en ai hurlé
A me voir
Maudit
Par les dieux
les diables
Ecorché vif,
Du sel versé sur la chair nue
De l’acide sur le sel
Rongé
Par ton absence
La folie
Vouloir arracher mon cerveau
Pour qu’il ne pense plus
A toi
Tes lèvres
Ton corps
Ta chatte
Sa chaleur
J’en ai hurlé
A me jeter contre les murs gris
A me griffer
A me frapper
A me tuer
J’en ai hurlé
De te perdre

Moi et cette fille

Qui es tu ?

Moi ?

AH AH AH

Je suis un type
Qui
A un moment de son
Existence
Passait ses journées
à
Aimer
Une
Femme
PlUS
Que
La
LUMIERE

ET

ses nuits
A
La
BAISER
SAUVAGEMENT
VIOLEMMENT
En
La
TRAITANT
De
PUTE

Désires tu toujours me connaître ?

mardi 16 février 2010

T’aimer chaque seconde de ma putain de vie

C’était un peu
Comme
Siroter doucement, à la bouteille,
Un cocktail bien dosé
D’ecstasy et de morphine pure,
Tout en ouvrant avec précision
Dans le sens de la longueur
Chacune de mes veines,
A l’aide
d’une lame de rasoir neuve et brillante
afin d’utiliser la moindre goutte de mon sang
Pour écrire à la plume,
un magnifique poème.

Oui !

T’aimer chaque seconde
De ma putain de vie
Ressemblait à ça,
Une étrange, inéluctable et délicate façon de mourir le sourire aux lèvres
Tout en créant quelque chose
D’infiniment
BEAU.

lundi 15 février 2010

Sans Filet, Ni Balancier

Tu étais mon équilibre
A moi,
Acrobate fou
Qui courrait en riant
Sur le fil fragile
De son existence

Confession d’un type assez fou pour avoir eu le courage de croire en l’amour

L'Amour est la plus belle façon que j'ai eu de mourir.

Une jolie brune enroulée autour de moi

Le temps suspend son vol
Et je réalise
qu’ici aussi,
dans ses bras,
je ne trouve ni rédemption
ni absolution.
Malheureusement.

La brûlure

Celle là
Je l’aimais plus que la lumière.
Je me réveillais en sursaut la nuit
Je tentais de saisir au vol le bruit de sa respiration
Si je ne l’entendais pas
je posais ma main sur sa peau
Sentais la chaleur de son corps.
La peur me quittait
Je m’apaisais
Elle était toujours là
Près de moi
A moi
Mon Amour, ma Vie,
Elle a disparu un après midi de printemps
Emportant avec elle,
Enfoui dans le désordre de ses bagages,
le meilleur de mon être
et toute ma collection d’éclats de rire !

Celle que j’aurai du aimer

Elle est celle que j’aurai du aimer.
Les gens se retournent sur sa démarche de reine.
Jamais elle ne crie.
Jamais elle ne me déteste.
Même quand je lui avoue les lèvres d’une autre.
Au petit matin
Elle joue du piano et chante pour moi,
Des chansons qui parlent d’amour
Mieux que je ne parle de sexe.
Ensuite elle m’emmène au lit
Et son corps s’ouvre,
S’offre
Et j’en use et en abuse
Tant ses cris me ravissent.
Elle est celle que j’aurai du aimer,
Mais elle est aussi plus que ça.
Quelqu’un qui a une place spéciale en moi.
Car elle a quelque chose de pur,
Quelque chose que je n’ai plus.
Que je n’ai peut-être jamais eu.
Il semble que je sois incapable de l’aimer,
mais si conscient que je le devrai.
Ne me pardonnes pas pour ça jolie fille.
Ni pour le reste.
Moi qui voit trop bien
Qui tu es,
Cette façon toute à toi,
D’être extraordinaire
Et
Magnifique
A chacun de tes instants.

Une chance

J’aime embrasser ses lèvres.
Toutes ses lèvres.
Sa peau est douce.
Elle rit souvent.
Elle dit que je n’ai aucune sensualité,
Sans véritablement le regretter,
Car
Je suis le seul qui lui fasse l’amour avec autant de violence,
Le seul qui sache le faire,
Ce sont SES mots.
Je ne sais pourquoi je ne l’aime pas.
Peut-être mon cœur est-il trop mort
Pour que ce mètre soixante treize
De chair brulante aux formes parfaites
Puisse le réanimer.
Ma queue plonge en elle,
Profond va et vient.
Rapide et fort.
Qu’est-ce que tu parles pendant l’amour ! me dit-elle,
Entre deux cris de plaisirs.
Elle pleure une fois qu’elle a jouit.
Vraiment jouit je veux dire.
Pour ça, je suis le meilleur.
Fais moi confiance,
Car ces larmes-ci, je les aime.
Une fois là.
Il ne faut plus la toucher, le temps de quelques cigarettes.
Alors, je fume doucement à ses côtés
Tout en me maudissant
D’être incapable d’aimer
Cette chance qui s’offre à moi
Tous les jours et toutes les nuits,
A chaque fois que j’en ai envie,
Dans quelque minutes, encore !

Peut-être la meilleure des suceuses

Elle avait du éponger
Des kilomètres de bites sous caoutchouc.
La pipe était son art
Et le striptease aussi.
Mais la pipe surtout.
Avec préservatif, car elle craignait plus les maladies
Que le châtiment divin.
Je n’avais jamais rien vu d’aussi professionnel
Même au niveau des actrices porno.
C’était une jolie pute aux yeux noirs
Qui montrait sa chatte à mon pote dès que je tournais le dos.
Une américaine pur jus,
Dont la bouche chaude et accueillante
A fait j’en suis sur plus pour l’Amérique
que Georges W.
.

Je me souviens de cette soirée,
De cette pipe dans le taxi
Avec sa copine qui regardait.
Mes amis qui riaient
Et moi qui gémissait.
Hummmmmmmm

Ensuite
Elle a dansé toute la nuit avec mon pote
Lui caressant l’entrejambe de temps à autres.

Et au retour,
Dans l’escalier qui menait à sa chambre d’hôtel
Elle m’a hurlé dessus.
- Tu ne t’es pas occupé de moi une seule minute !
- Merde, tu avais l’air si bien avec mon pote je réponds.
Elle se calme d’un coup !
Comme si elle venait de réaliser que j’étais présent dans la boite et que j’avais tout vu,
Malgré l’intérêt évident que je portais à cette serveuse aux yeux de biches.
Elle me prend dans ses bras et me serre fort.
- Sorry dit-elle.
Puis elle disparaît.

C’est ainsi que j’ai laissé partir
Une des meilleures suceuses que cette planète n’ait jamais porté.
Sans un seul geste pour la rattraper.

Je joue avec des mots en formes de gouttes de sang

Ce soir,
Je joue avec des mots en formes de gouttes de sang
A la manière de ceux qui dansent avec la mort.
Je joue avec des mots en formes de gouttes de sang
Pour me rappeler que je suis vivant,
Pour oublier de me détruire.
Des blessures de mon âme coule ce qui me ronge
Et les mots éclatent sur le papier
Comme résonnent
Les cris orgasmiques d’une amante
Comblée.

Je te donne un peu de mon sang

Je te donne un peu de mon sang
Si tu peux sauver un seul de mes rires
De l’obscurité qui me ronge
Les ombres, ce soir encore
Se rapprochent trop prés
D’un cœur qui a cessé de battre
Depuis trop longtemps.

Gravé

Mon nom et mon visage
Sont gravés dans la pierre de ton cœur.
Pars aussi loin que tu veux.
Tu ne peux faire autrement
Que de m’emmener avec toi.
Je suis celui qui éclaire la route
Sur laquelle tu fuis.

Je comprendrais que tu n’apprécies pas ce qui suit

Ma poésie est une giclée de foutre brulant

Sur l’angélique visage

De ta douce et jolie épouse